Dans un premier temps, on sélectionne le serveur dans lequel nous souhaitons créer la VM. Dans notre exemple, il n’y a qu’un seul serveur (celui de nos tests) – LVL10 -. Un clic gauche suffit pour le sélectionner. Sur la droite du Gestionnaire Hyper-V, de nouvelles rubriques sont maintenant apparues, pour que vous puissiez y effectuer des actions / manipulations sur votre serveur Hyper-V.
Il y a plusieurs fonctionnalités comme la création d’une machine virtuelle complète, la gestion des disques durs virtuels, l’assistant de configuration du réseau (switch) virtuels…
Un article est présent à cette adresse ! – Création d’un switch virtuel pour Hyper-V
L’option qui nous intéresse se trouve dans le menu “Nouveau“, qui est le premier lien dans la rubrique “Actions“. Dans le menu “Nouveau“, sélectionnez le lien “Ordinateur Virtuel…“
Un assistant de création va s’ouvrir, vous permettant de créer et configurer rapidement votre nouvelle machine virtuelle.
Un premier panneau d’information s’affiche, sans aucune importance. Il s’agit d’une introduction… A passer rapidement !
Nous entrons dans le vif du sujet, à savoir le nom et l’emplacement de sauvegarde de la machine virtuelle. Bien naturellement, vous pouvez donner le nom que vous souhaitez à votre machine.
Par défaut, lors de votre première configuration d’Hyper-V, vous avez choisi un emplacement spécifique quant à vos machines virtuelles. Si vous le souhaitez, vous pouvez modifier dès à présent ce lieu de stockage pour la nouvelle machine virtuelle que vous êtes en train de créer. Pour cela, il suffit de cliquer sur la case “Stocker l’ordinateur virtuel à un autre emplacement“, puis de choisir le dossier dans lequel la VM sera stockée.
Une fois le nom et le stockage choisit, vous devez dès à présent attribuer une quantité de mémoire vive pour cette machine virtuelle. La quantité maximale que vous pouvez attribuer à cette VM correspond à la quasi-totalité de la RAM disponible sur votre machine physique. Dans mon cas, ayant 32 Go de mémoire vive disponible, je peux attribuer un maximum de 30 Go pour la machine virtuelle.
La mémoire est une étape assez rapide. Il faut en mettre une “juste” quantité selon l’OS et ce que vous souhaitez faire de votre machine virtuelle.
En moyenne, Linux à besoin de 512Mo pour une version serveur, et d’1 Go pour une version bureau. Windows en version “bureau” doit avoir un minimum de 2 Go, et 4 Go en version “serveur”. Ces informations ne sont qu’un exemple.
La mémoire étant maintenant définie, il faut passer à la mise en place du réseau. Avant d’effectuer cette étape, assurez-vous d’avoir convenablement configuré vos switchs virtuels – Tutoriel disponible à cette adresse -
Dans notre situation, nous n’avons créer qu’un seul switch. Selon votre configuration, vous verrez un ou plusieurs switchs. Attribuez celui que vous souhaitez.
Vous n’êtes pas obligés de connecter la VM à un switch virtuel. Si la VM doit être indépendante et rester “hors connexion”, vous devez choisir l’option “Non connecté”.
Une fois la machine connectée, l’étape de la création du disque dur virtuel apparaît. Cette opération est simple de part les options fournies, et notamment grâce à l’assistant explicite.
Notre machine virtuelle Hyper-V étant créée de A à Z, il est nécessaire de lui créer un disque dur virtuel.
En cliquant sur l’option “Créer un disque dur virtuel”, un nouveau disque sera ainsi attribué à votre machine. Vous devez saisir le nom du disque dur, choisir son emplacement (l’endroit où sera stocké le fichier “.VHDX”) ainsi que la taille.
Ce format de fichier est utilisable sur tous les Windows 8/8.1 “Pro” & serveurs Hyper-V 2008 / 2008 R2 / 2012 / 2012 R2.
Le disque dur virtuel étant maintenant créé, il est possible d’y incorporer dès maintenant une image .ISO pour booter dessus dès le lancement de la VM. Ainsi, l’installation pourra se lancer d’elle-même une fois la création de la machine terminée.
Vous n’êtes cependant pas obligés de mettre un fichier .ISO tout de suite – L’option “Installer un système d’exploitation ultérieurement” vous sera alors d’une aide précieuse.
La puissance d’Hyper-V vous permet aussi de booter à partir du réseau, pour aller chercher une image sur un serveur (dans votre réseau local) – Boot PXE.
La création de la VM est maintenant terminée ! Une dernière fenêtre va s’afficher – il s’agit d’un récapitulatif quant à la machine virtuelle que vous venez de créer.
Notre machine virtuelle est prête à l’emploi ! Il reste plus qu’à démarrer & lancer la VM pour l’utiliser !
Vous vous retrouvez une nouvelle fois dans le Gestionnaire Hyper-V… Avec un changement notable : votre première machine virtuelle est maintenant présente dans la liste des Ordinateurs virtuels !
En sélectionnant la VM concernée, vous pouvez avoir quelques informations quant à sa date de création, les notes annexes etc…
Avant de pouvoir utiliser cette machine virtuelle, vous devez tout d’abord la démarrer.
Ce démarrage est nécessaire pour pouvoir exploiter la VM par la suite.
Un clic droit sur la VM, puis sélectionnez le lien “Démarrer“.
La machine se démarre en un clin d’œil : vous pouvez y voir l’utilisation du processeur, le temps d’activité et naturellement, son état :
Pour pouvoir utiliser la VM et ainsi l’exploiter, il faut ainsi faire un clic droit dessus, puis cliquer sur “Se connecter“.
En effet, on n’ouvre pas en temps que telle la machine virtuelle sur Hyper-V, mais nous devons nous connecter aux machines.
Une fois la connexion établie (elle est instantanée), une nouvelle fenêtre va s’ouvrir, et cette fois-ci, c’est la bonne !
La machine virtuelle va s’ouvrir, comme elle doit le faire. Vous pouvez maintenant exploiter cette nouvelle VM !!
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